Les architectes ont passé des siècles à essayer d’appliquer des concepts d’efficacité énergétique à la construction de maisons et de bâtiments publics. Certains avec de meilleurs résultats que d’autres.

Tout d’abord, qu’est-ce que la maison passive ?

Si le fait d’économiser de l’énergie avec le concept de maison passive peut nous paraître nouveau, en réalité, ce n’est pas si nouveau en termes de confort thermique. La maison passive ou le Passivhaus est un modèle de bâtiment qui a émergé en Allemagne au début des années 90. Son objectif est de construire des bâtiments garantissant un confort thermique maximal, avec une consommation d’énergie minimale.

Pour atteindre ces deux objectifs de confort thermique à Marseille, les projets Passivhaus installés en France utilisent des critères d’isolation thermique, de contrôle de la ventilation et d’utilisation de l’énergie solaire, pour s’assurer que la température à l’intérieur du bâtiment est optimale, aussi bien en été qu’en hiver.

En fait, le terme «maison passive» fait référence à la capacité de ces bâtiments à satisfaire leurs besoins en climatisation, à partir de sources «passives» comme le soleil ou la chaleur de leurs habitants selon une étude de faisabilité des énergies renouvelables ‘’renewable energy feasibility study’’.

Confort thermique ; comment  économiser l’énergie dans une maison passive ?

Le génie thermique de base ‘’ basic thermal engineering à Marseille’’ garantit des économies d’énergie basées sur trois piliers.

Bonne isolation thermique

Une maison mal isolée consommera jusqu’à 30% plus d’énergie qu’une maison qui a une bonne isolation thermique. La fonction d’isolation thermique est essentielle pour économiser l’énergie dans une maison passive.

Une bonne isolation permet de réduire les pertes de chaleur en hiver et de diminuer les gains en été, ce qui implique une faible demande énergétique pour la climatisation. Une maison passive prévoit une épaisseur considérable d’isolation thermique, évitant les pertes de chaleur dans la maison et minimisant l’allocation de chauffage supplémentaire.

L’orientation joue le tout

Quelle est la meilleure orientation de toutes pour une maison? Comme d’habitude C’est une question piège qui dépend d’autres facteurs: latitude, vents, rudesse de l’hiver ou de l’été … Une très bonne orientation à Marseille peut être insupportable à Paris.

L’orientation nous indique une bonne partie du comportement thermique de la maison et s’il sera nécessaire d’installer des auvents ou des brise-vent en face de celle-ci, et même des systèmes de climatisation auxiliaires tels que plusieurs splits ou radiateurs. Pour choisir l’orientation, il faut d’abord savoir quel est notre objectif: capter ou détourner la chaleur?

L’orientation de la maison est directement liée à l’économie de la climatisation, soit pour éclairer soit pour rafraîchir la maison.

Conception pour la réduction des ponts thermiques

Les ponts thermiques réduisent la résistance thermique des éléments de construction qui forment l’enveloppe du boîtier. Outre les pertes d’énergie, un pont thermique implique le risque de condensation et la présence de moisissures en hiver.

Une conception correcte de l’enveloppe et une exécution correcte sur site permettent de limiter l’effet négatif des ponts thermiques, contribuant à l’efficacité énergétique et à la santé du bâtiment.

Chaque conception de maison passive a ses propres ponts thermiques. De manière générale, on considère les ponts thermiques dans les zones de l’enveloppe dans lesquelles l’uniformité du bâtiment varie, soit en raison d’un changement d’épaisseur de l’enceinte, des matériaux utilisés, etc.

Ces hétérogénéités conduisent à une diminution de la résistance thermique de la gaine. De plus, les ponts thermiques sont des parties sensibles des bâtiments où la possibilité de production de condensation de surface augmente, en hiver ou en saison froide.

Les ponts thermiques les plus courants dans les maisons passives sont:

• Contrôle des trous et des lanterneaux.
• Piliers intégrés dans les enceintes de façade.